Tente

        
            Après avoir épluché de nombreux commentaires, tests, témoignages sur le voyage au long cours, nous nous sommes vite aperçus que la marque suédoise Hilleberg trônait au sommet du podium des meilleurs constructeurs de tente.

Il faut dire qu’ils s’y connaissent dans le rayon, ça fait 40 ans qu’ils en fabriquent, et ils ne font que ça ! De nombreux voyageurs leur font confiance pour s’aventurer hors des sentiers battus. Le tissu utilisé est des plus résistants. 

Pour en avoir une idée, je vous conseille de regarder ceci:


Ce ne sont pas des cailloux, des épines, ou des branches qui viendront à bout de notre tente. En cas de déchirure, une réparation est tout à fait envisageable avec un minimum de matériel.
L’énorme avantage réside également dans son montage. La tente se monte en 3 minutes montre en main, idéal quand le soleil se couche où que la pluie arrive. Il y a trois arceaux de même taille à enfiler et le tour est joué.

La grande réflexion a été de choisir le modèle idéal pour notre voyage. Le catalogue de Hilleberg est énorme, il y a plus de 40 modèles. Nous avons restreint notre choix à une tente en forme de tunnel, tout en longueur, qui est efficace en toutes saisons.
Nous avons longuement hésité entre deux modèles : la Keron 3 et la Nammatj 3 GT.

Lors du Festival du Voyage à Vélo à Paris et grâce aux conseils avisés de Pierre gérant du site internet, nous avons opté pour la Keron 3 qui possède deux entrées et un grand espace habitable.
Nous pouvons ainsi déposer nos sacoches chacun de notre côté dans les deux vestibules opposés et sortir la nuit sans trop gêner l’autre. La Keron 3 a également l’avantage d’être haute (105cm) tout au long de sa surface habitable ce qui donne un sentiment d’espace et de confort.



On peut se demander pourquoi nous n’avons pas choisi le modèle Nammatj 3G. Grâce à sa grande abside, elle permet de cuisiner à l’intérieur par temps de pluie mais dispose d’un espace intérieur plus restreint.
Vous l’avez bien compris nous avons privilégié notre confort et si jamais il pleut et que nous devons cuisiner, notre innoverons !


Bilan après 9 mois
Montée et démontée plus de 150 fois, la tente tient toujours le coup. Et un petit nettoyage trimestriel lui rend même son look d’antan. Les tirets, les moustiquaires, le cordage, rien n’a bougé depuis les premiers jours. Sauf, peut-être, un des trois arceaux qui a plié sous des bourrasques violentes et qui donne à notre tente un air tordu.
Le montage est toujours aussi rapide à deux. En moins de 5 minutes, nous sommes déjà à l’abri. Les sardines d’origines sont indestructibles mais ne sont pas efficaces sur des terrains caillouteux et arides. Un tour chez Décathlon et l’achat de fines sardines nous a permit de résoudre ce problème. Il nous est également arrivé de faire maintenir la tente en plaçant de gros cailloux sur les cordes.
La zone intérieur tout simplement gigantesque (en longueur ET en hauteur) est ultra utile quand il fait nuit à 16h00. Les deux absides opposées, tout aussi spacieuses, remplissent leur boulot en accueillant quotidiennement notre barda.
Que mange-t-on lorsqu’il pleut ? On s’adapte à l’environnement et nous mangeons du froid et du cru. Nous n’avons jamais allumé le réchaud à alcool dans l’abside bien que nous pensons que c’est tout à fait possible sans brûler la toile de tente.
Par contre, nous relevons tout de même un gros problème de condensation. En effet, malgré le footprint sous la tente, il est fréquent lorsqu’il pleut à foison ou lors de la fonte de neige que de la condensation se développe d’une part sous les matelas et les objets posés sur le « sol » de tente et d’autre part sur la moustiquaire, il se met alors à pleuvoir à grosses gouttes à l’intérieur. Le SAV, nous recommande d’aérer et trouve cela normal…

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